Qui sommes nous?

Le projet rassemble l’expérience multidisciplinaire de 12 chercheurs de NIKU, NIVA, NIBIO, NRI et NINA. Le groupe de recherche représente des disciplines allant de la géographie à l’ethnologie, en passant par la sociologie , l’archéologie, l’architecture, l’écologie politique, l’histoire de l’environnement, la gestion des ressources, botanique et cartographie. Nous avons également une expertise étendue en matière de politique du patrimoine, gestion environnementale, gestion des territoires agricoles non cultivés, biodiversité, analyse du paysage, préservation des bâtiments et suivi du patrimoine.

Véronique Karine Simon, chef de projet

Institut norvégien de recherche sur le patrimoine culturel (NIKU)

Née dans les Alpes françaises, je possède un master en architecture de l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble (ENSAG) et un doctorat en architecture du paysage de l’Université norvégienne des sciences de la vie (NMBU, LANDSAM, Ås). J’ai une expertise particulière sur les questions touchant à l’analyse du paysage et des lieux, développement de concept, et études de faisabilité. Mes principaux centres d’intèrêt en recherche portent sur le lien entre l’architecture, les personnes et le paysage, avec un accent particulier sur les environnements vulnérables. J’ai également une vaste expérience des méthodes de participation qui ont pour but de clarifier et de mettre en évidence les perceptions que les populations ont de l’environnement dans lequel ils vivent, des activités humaines et du patrimoine culturel et naturel.

Je travaille comme chercheuse à NIKU depuis 2015. Mes recherches portent actuellement sur des sujets liés aux valeurs patrimoniales et paysagères, ainsi qu’aux approches contextuelles de type socio-culturelles et les systèmes de valeurs attribuées par les populations locales. J’ai participé à plusieurs projets de recherche  J’ai participé à plusieurs projets de recherche; par exemple JPI-CH CHERISCAPE «Cultural heritage in landscape» dirigé par l’Université de Newcastle (Initiative de programmation conjointe européenne: «Patrimoine culturel – Un défi pour l’Europe», 2014-2016). L’objectif de ce travail était d’étudier de plus près la relation entre paysage et concepts culturels et comment ils soutiennent à la fois les valeurs sociales et culturelles.

Grete Swensen, chef de projet adjoint

Institut norvégien de recherche sur le patrimoine culturel (NIKU)

Formée en tant qu’ethnologue (historien de la culture) avec un doctorat (doctor artes) de l’Université d’Oslo (1996). Aujourd’hui, je travaille en tant que chercheur émerite et, depuis que j’ai commencé à travailler à NIKU en 2000, j’ai acquis une longue expérience en tant que chef de projet, coordinatrice de programmes de recherche stratégiques, ainsi que que directrice de recherche. Mon domaine de recherche privilégié est l’étude des relations entre l’homme et son environnement et comprend l’étude des paysages culturels et de l’environnement bâti en milieu rural, suburbain et urbain. Récemment, je me suis principalement concentrée sur le patrimoine culturel comme élément de planification, et sur l’intégration du patrimoine dans un développement urbain dynamique.

Torgrim Sneve Guttormsen, chercheur et chef de groupe (WP2)

Institut norvégien de recherche sur le patrimoine culturel (NIKU)

Je suis archéologue et directeur de recherche à l’Institut norvégien de recherche sur le patrimoine culturel (NIKU) à Oslo. Depuis que j’ai commencé à travailler à NIKU en 2001, j’ai participé à divers projets et missions de recherche liés à la surveillance de l’environnement, à l’aménagement du territoire et aux valeurs du patrimoine culturel. Je dirige actuellement des programmes stratégiques de recherche à NIKU, sur la gestion et la politique du patrimoine culturel (2016-2020).

Bolette Bele, chercheuse et chef de groupe (WP4)

Institut norvégien de recherche en bioéconomie (NIBIO)

Je suis écologue, botaniste et chercheuse à Institut norvégien de bioéconomie (NIBIO) à Trondheim. Mes recherches portent sur les aspects traditionnels et écologiques de l’utilisation des paysages culturels norvégiens. Plus précisément, mes principaux intérêts de recherche portent sur les systèmes traditionnels d’utilisation des sols et les connaissances écologiques traditionnelles liées à la biodiversité et à la gestion des prairies semi-naturelles. Pendant plusieurs années, je me suis concentrée sur le paysage agricole estival et l’utilisation des ressources des territoires agricoles non cultivés (comprend la plupart des lacs, zones côtières, marais, forêts et montagnes en Norvège). En coopération avec l’Université suédoise des sciences agricoles, j’ai étudié la gestion des pâturages naturels à vaches laitières en montagne et les effets sur la biodiversité. J’ai fait également partie d’une équipe de recherche interdisciplinaire qui a étudié ce que signifie le terme «produits du terroir», ou à caractéristiques locales, en Norvège. En coopération avec NIKU, j’ai participé à CheriScape («Cultural heritage in landscape»), financé par JPI-CH Europe et dirigé par l’Université de Newcastle. Un projet Interreg est en cours «Patrimoine biologique et culturel pour la valorisation à développement durable», en collaboration avec le Centre suédois de la biodiversité (SLU) et l’Université Södertörn de Stockholm.

Frode Sundnes, chercheur et chef de groupe (wp3)

Institut  de recherche sur l’eau (NIVA)

J’ai une expérience internationale et interdisciplinaire dans le domaine du développement et de l’environnement, avec un accent particulier sur les droits fonciers, les conflits d’intérêt, la conservation de la nature et la gestion de l’environnement, en Afrique subsaharienne et en Norvège. Ma thèse de doctorat sur l’écologie politique et l’histoire de l’environnement (Université norvégienne des sciences de la vie, NMBU, Ås) est une étude sur la façon dont les acteurs, les discours et les conditions matérielles interagissent dans les processus liés à la réforme agraire et à la préservation de la nature, et comment à cela à son tour influe sur les conditions de vie locales et sur les paysages. Basée sur une zone forestière contestée au KwaZulu-Natal en Afrique du Sud, l’étude aborde les conflits autour des droits fonciers, de la nature et de l’histoire liés à un site classé au patrimoine mondial et une destination d’écotourisme populaire. Dans son travail postdoctoral, j’ai travaillé sur la politique de protection et la gestion environnementale norvégienne dans une étude de gestion des paysages et des rennes sauvages dans le Setesdal (Vesthei-Ryfylkeheiane, Norvège). Je travaille en tant que chercheur à NIVA depuis 2016 et j’ai participé à un certain nombre de projets liés à la gestion de l’environnement et de l’eau, mettant d’un côté l’accent sur l’histoire de l’environnement (voies navigables urbaines, utilisation historique de l’eau), et de l’autre sur les méthodes de participation et la production de savoir (gestion des terres, gestion forestière, cours d’eau réglementés, gestion de l’eau en Norvège).

Camilla Risvoll, chercheuse (WP7)

Institut de recherche du Nordland (NRI)

Je suis titulaire d’un doctorat en sosiologi de l’université Nord et d’une maîtrise en études environnementales internationales de l’Université norvégienne des sciences de la vie (NMBU, Noragric, Ås). Je travaille sur les questions touchant à la recherche interdisciplinaire sur les impacts du changement climatique en combinaison avec les forces de changement sociales et écologiques affectant les communautés arctiques. Accent particulier est mis sur la résilience et la capacité d’adaptation dans les communautés nordiques d’élevage de rennes. Je travaille comme chercheuse à l’Institut de recherche du Nordland (NRI) depuis 2015. Je travaille sur plusieurs projets, tels que ForsøkVern (évaluation de suivi du programme expérimental avec les gestionnaires des parcs nationaux et des réserves), et LocalCarnivore (Ressources pastorale, carnivores et communautés locales).

Marianne Karlsson, chercheuse à NIVA (wp3)

Bjørn Egil Flø, chercheur à NIBIO og chef de group (wp5)

Knut Fageraas, chercheur à NINA og chef de groupe (WP6)

Nils Aage Hafsal, ingénieur SIG à NIKU (wp6)

Aase Kristine Aasen Lundberg, chercheuse à NRI og chef de groupe (wp7)

Anne-Cathrine Flyen, chercheuse à NIKU og chef de groupe (wp8)